Lamento (1971)
Lamento,
la pluie martèle mes carreaux
et vient mêler ses gouttes d’eau
aux larmes de ma solitude.
Lamento,
le vent soupire dans la nuit,
il doit deviner que je suis
anéanti de lassitude.
Seul,
je regarde le feu qui se meurt,
les jours à venir me font peur
et je souffre de tout mon cœur.
Il,
il me fallait un tel chagrin
pour m’apercevoir enfin
combien je t’aime !
~ ~
Lamento,
en venant glisser ta chanson
sous la porte de ma maison
tu en accentues le silence.
Lamento,
ta plainte tourne autour de moi,
cette nuit n’en finira pas
de me rappeler son absence.
Seul,
devant le feu qui s’est éteint,
à l’heure du petit matin
je sais que je n’attends plus rien.
Il,
il me fallait un tel chagrin
pour m’apercevoir enfin
combien je t’aime !
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